Toubib Or Not To Be

  Dear brother, I’m writing this letter in a hurry, fearing that I might hesitate. Cutting you off was the hardest thing I have ever done in my life. Cutting off a friend may be hard, but friends –although, we hate to admit it– are inconsequential. You can seek that feeling of familiarity and companionship in other people, yet a brother is a companion imposed on you by the universe. Maybe it was the shared experience of a dysfunctional household that made our bond unique, or the way a brother subliminally has to accept you as a sibling even though your personalities are so different that in an alternative universe, had he not been born from the same womb, he will not as much as glance at you. A bond– so strong that even distance and time can't snip the strings pulling you together.  I can’t remember the first time I saw you, but I remember all the times you tended to my wounds inflicted by the womb that brought us together, ignoring your own even though every time you moved, a hiss

  Dans l'obscurité oppressante de sa chambre, elle se tenait immobile, figée devant le miroir qui trônait dans un coin, tel un oracle énigmatique reflétant l'âme torturée qui se dressait devant lui. Son regard, empreint d'une intensité presque hypnotique, sondait les profondeurs de ses propres yeux, avidement en quête de réponses enfouies dans les replis de son être. Elle avait toujours eu une relation conflictuelle avec le miroir. Leur liaison tourmentée dépassait de loin la vanité. C’était une tragédie intérieure, un duel silencieux où chaque confrontation lui arrachait un peu plus de son humanité. Chaque fois qu'elle osait affronter son image, une vague de dégoût et de terreur déferlait sur elle, figeant son sang dans ses veines et étreignant son âme dans un étau de glace. Malgré cette peur viscérale, elle savait qu'elle ne pouvait fuir indéfiniment. Ses démons intérieurs exigeaient réparation, même si cela impliquait de faire face à l'horreur de son reflet.